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Compte-rendu des ateliers de travail du mois de Mars.

Les 5 et 14 mars 2019 ont eut lieu trois ateliers de travail thématiques relatifs à la plaine alluviale de la Loire Auvergno-Bourguignonne. Il ont permis d'approfondir, les constats et interrogations émergeant du travail d'état des lieux avec les acteurs du territoire de préfiguration. Ils ont rassemblé chacun entre 18 et 25 personnes.

Concernant l'atelier n°1 relatifs aux aspects quantitatifs de la ressource en eau (Decize, 05/03/2019, 23 personnes) il est possible de citer les principaux constats et enjeux ci-dessous :

  • Il parait nécessaire d’améliorer et de mieux partager les connaissances quantitatives sur la ressource en eau et sa gestion globale

  • Même s’il ne semble pas y avoir de problème quantitatif lié à la ressource aujourd’hui, une véritable tension semble se profiler demain dans une optique de réchauffement climatique.

  • Il semble primordial de travailler, dès aujourd’hui, avec l’ensemble des usagers pour une bonne répartition de la ressource demain.

  • Il faut anticiper le réchauffement climatique en optimisant l’utilisation de l’eau

  • La restauration de la capacité de stockage naturelle du fleuve et de sa nappe est un levier d’action à envisager.

L'atelier n°2 traitant les questions relatives à la qualité des eaux de surfaces et souterraines au regard des activités humaines en présence sur le territoire (Decize, 05/03/2019, 18 personnes) à donné lieu aux principales conclusions :

  • L’état des masses d’eau superficielle est globalement bon d’un niveau physico-chimique malgré une dégradation par des paramètres biologiques dont la méthodologie est parfois difficile à adapter au contexte fluvial.

  • La Masse d’eau souterraine alluvions de la Loire est déclassé par des facteurs liés à la turbidité et de manière de plus en plus marquée par les pesticides

  • Les Nitrates posent, de manière ponctuelle, des problèmes de dépassement de seuil de potabilité de la ressource souterraine.

  • Les pollutions urbaines et industrielles restent marginales sur notre territoire d’étude et ont montré des évolution plutôt positives ces dernières années.

  • Des démarches de type contrats de captage ont été mis en place dans l’Allier et la Saône-et-Loire avec des résultats plutôt décevants en terme de concentration en nitrate et pesticides sur les secteurs problématiques.

  • Au droit de chaque captage, la nappe fonctionne de manière si particulière et difficile à appréhender qu’il faut des études poussées et des actions sélectionnées au cas par cas pour espérer avoir des résultats.

  • Il faut réfléchir à une articulation optimale et efficace entre ce qui se fait sur les Bassins d’Alimentation de Captage, les MAEc mises en oeuvre au titre de Natura 2000, la PAC et les potentielles mesures du futur CT.

  • Les modifications de pratiques agricoles demandent un effort soutenu de la part de tous et ont tendance à ne pas montrer de résultats flagrants à court terme.

Les grandes lignes de l'atelier n°3 sur la dynamique fluviale, le patrimoine naturel et leur valorisation (Digoin, 14/03/2019, 25 personnes) sont les suivantes :

  • Il faudrait caractériser de manière plus fine l’évolution du fond du lit de la Loire (enfoncement, stabilisation, exhaussement) par tronçon homogène afin de mieux cerner les tendances d’évolution passées et actuelles.

  • La question de la remobilisation sédimentaire dans un contexte d’absence d’apport de l’amont du fait des barrages de Villerest et Grangent est un défi complexe mais qui semble primordial pour le maintien et la restauration d’une dynamique fluviale.

  • Ce travail sur la dynamique fluviale est étroitement lié aux questions de gestion du barrage de Villerest bien que non inclus dans notre périmètre d’action.

  • Il existe un enjeu fort de restauration des continuités : longitudinales et latérales, écologiques, sédimentaires… et touristiques

  • Il semble important d’améliorer et mutualiser les connaissances sur les annexes hydrauliques (inventaire global, caractérisation et (dys)fonctionnements, opportunités de restauration)

  • Les conséquences du réchauffement climatique doivent être intégrées dans les choix de gestion des milieux et des paysages.

  • La valorisation du patrimoine ligérien au profit de ses habitants et de ses visiteurs est facteur d’appropriation locale et de préservation.

Retrouvez les compte-rendus de ces ateliers de travail dans l'espace "Documentation" de ce site.
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